Après s’être arrêté fin janvier sous la barre des 30$, le cours du baril de pétrole est remonté. Doit-on s’attendre à une hausse durable des prix ?
Le 20 janvier dernier, le cours du baril de pétrole atteignait le prix incroyablement bas de 27,78 $. L’or noir s’échangeait donc bien en-dessous du seuil de 30 $, un seuil qui n’avait plus été atteint depuis 2003. Bien que psychologique, et donc a priori difficile à traverser, ce plancher a été transpercé.
Le prix du mazout de chauffage a-t-il atteint son prix le plus bas ?
Depuis lors, le cours frétille à nouveau et semble vouloir repartir à la hausse. Le 22 janvier, le baril se valorisait à 32,17 $. Le 25 janvier, il était toujours au-dessus de 30$. De quoi s’interroger :
- le baril a-t-il atteint son prix le plus bas ?
- le prix du mazout de chauffage pourrait-il désormais durablement remonter ?
Apporter une réponse unanimement partagée à cette question n’est pas simple.
En dehors de l’annonce de l’Iran, qui souhaite augmenter ses exportations, la situation sur le marché n’a pas fondamentalement changé. L’offre dépasse toujours, de loin, la demande, avec des stocks disponibles sur le marché qui continuent à enfler.
Le litre de pétrole moins cher qu’un litre de lait
La situation actuelle et son caractère exceptionnel donnent toutefois lieu à de nombreuses discussions et tensions. L’état du marché, avec une offre et des stocks surabondants voulus par certains pays grands producteurs comme l’Arabie Saoudite, met de nombreux Etats producteurs de pétrole sous pression.
Le Vénézuela, qui détient les plus grandes réserves de brut au monde, est proche de l’état d’urgence économique. Au Etats-Unis, le prix du litre de pétrole brut se négociait ces derniers jours à un prix inférieur à celui du litre de lait.
Des prévisions divergentes sur le prix du pétrole
Aujourd’hui, de nombreuses démarches diplomatiques sont activées avec pour objectif de parvenir à stabiliser les prix, à défaut de pouvoir parvenir à une reprise de la hausse des cours.
D’autre part, toutefois, sans changement de stratégie émanant des grands pays producteurs que sont l’Arabie Saoudite et l’Iran, certains observateurs voient bien le prix du baril s’effondrer plus encore. Quelques spéculateurs n’hésitent pas à évoquer un baril à 15 $, voire moins.
Le léger rebond du cours du pétrole serait dès lors d’ordre technique.
A court terme, il pourrait remonter légèrement comme il pourrait encore descendre.
A moyen terme, il est plus difficile d’établir des prévisions.
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La réponse est OUI.
Le mazout de chauffage est actuellement l’énergie la moins chère du marché. Avec une cuve pleine vous disposez donc d’une énergie de chauffage à un prix bas pour les mois à venir et êtes à l’abri de toute éventuelle, quoique improbable, hausse brutale des prix du pétrole.