Durant les deux premières semaines du mois d’avril, le prix du mazout de chauffage s’est montré relativement stable : il a toujours oscillé entre 0,5551 et 0,5704 euro le litre. Ce 16 avril, il est toutefois bien remonté, retrouvant le niveau qu’il atteignait voici un mois.
Le prix du mazout de chauffage augmente
Le prix du mazout de chauffage est donc en hausse par rapport à ces dernières semaines. Il est aujourd’hui fixé à 0,5863 euro le litre si vous commandez au moins 2.000 litres de combustible, alors qu’il s’établissait à 0,5633 euro le litre lundi passé et 0,5614 euro le litre voici deux semaines.
Ce lundi 19 avril, il vous faut donc débourser 1.172,60 euros pour une livraison de mazout de 2.000 litres. Soit 46 euros de plus que le 12 avril et 49,80 euros de plus que le 5 avril.
Bon à savoir
Pour payer votre commande de mazout moins cher, vous avez la possibilité de comparer les offres des fournisseurs qui desservent votre localité. Ils peuvent en effet vous proposer un tarif moins élevé que le prix officiel auquel nous faisons ici référence.
Le prix du mazout de chauffage plus élevé que l’an dernier
Le prix du mazout de chauffage est aussi aujourd’hui bien plus élevé que l’année dernière. Il y a un an, un litre de gasoil de chauffage se payait 0,3825 euro. Une commande de 2.000 litres coûtait donc seulement 765 euros. C’est 407,60 euros de moins que ce jour !
À l’époque, le prix du mazout était au plus bas. Face aux mesures sanitaires mises en place aux quatre coins du monde pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19, la demande en pétrole était en chute libre et l’offre, trop abondante. Par conséquent, les cours du brut ont drastiquement diminué. Cette baisse s’est ensuite répercutée sur le prix des produits raffinés, tels que le mazout.
Le prix du mazout de chauffage soutenu par les cours pétroliers
Ces derniers jours, l’augmentation du prix du mazout de chauffage a été portée par la hausse des cours pétroliers enregistrée la semaine passée. Les prix de l’or noir ont été soutenus par l’annonce d’une baisse des stocks de brut américains plus importante que prévue.
La progression des cours du pétrole pourrait néanmoins être ralentie par la recrudescence des cas de Covid-19 en Inde, pays-clé pour la demande. Les négociations en cours sur le nucléaire iranien, susceptibles d'aboutir à un assouplissement des sanctions économiques prises envers l'Iran, pourraient également faire baisser les cours. Pour l’instant, l’industrie pétrolière iranienne est en effet soumise à embargo par les États-Unis, ce qui limite la mise sur le marché du brut iranien. Si ces sanctions venaient à être levées, le marché pétrolier, encore fragilisé par la pandémie, pourrait avoir de sérieuses difficultés à absorber le volume produit par Téhéran, ce qui entraînerait certainement une diminution des prix du pétrole.
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