Régulièrement, Mazoutonline vous propose de jeter un œil dans le rétroviseur pour faire le point sur l’évolution des prix du mazout, à court, moyen et long terme. Grâce à ces analyses, vous êtes en mesure de passer votre commande de mazout au meilleur moment.
Des tarifs du mazout très fluctuants en mars
En raison du conflit en cours en Ukraine, les tarifs du mazout avaient connu une importante augmentation au début du mois de mars, passant de 0,9021 euro/litre le 1er mars à 1,3908 euro/litre le 11 mars.
Les prix du mazout avaient ensuite beaucoup fluctué. Après une première baisse importante (1,0101 euro/litre le 17 mars), les tarifs étaient à nouveau repartis à la hausse, pour atteindre 1,3458 euro/litre le 25 mars, avant de redescendre quelques jours plus tard (1,1542 euro/litre le 31 mars).
Autant dire que les prix du mazout ont joué aux montagnes russes durant cette période!
Un retour au calme au mois d’avril
Au mois d’avril, les prix du mazout ont toutefois renoué avec une certaine stabilité. Le 1er avril, le tarif du mazout était ainsi de 1,1782 euro/litre. À la fin du mois, il se situait à 1,2272 euro, seulement 5 centimes de plus, donc, qu’en début de période.
Entre ces deux points de repère, on a toutefois assisté à une baisse importante des prix, survenue entre le 6 et le 11 avril. Les tarifs du mazout sont alors descendus à 1,0808 euro/litre. Mais il s’agit de la seule fluctuation d’importance constatée durant l’ensemble du mois d’avril.
À quoi attribuer les fluctuations des tarifs du mazout?
Le prix du mazout étant principalement déterminé par le cours du pétrole, les fluctuations de son prix sont directement liées à celles que subit le cours du brut. Or, celui-ci peut être impacté par un grand nombre de facteurs:
- catastrophes naturelles;
- conflits géopolitiques;
- pandémies;
- hausse de la valeur de l’euro par rapport au dollar.
Ainsi, si les prix ont tant fluctué durant le mois de mars, c’est en grande partie en raison de l’éclatement de la guerre en Ukraine. Celle-ci a fait craindre des problèmes d’approvisionnement en pétrole. La Russie étant visée par un certain nombre de sanctions, dont certaines visaient les exportations de produits pétroliers, les investisseurs se sont en effet attendus à une tension sur l’offre, alors que la demande est importante.
Au fil de l’évolution du conflit, les marchés sont passés du chaud au froid. Aujourd’hui, après plusieurs semaines de conflit, certaines craintes semblent évaporées, et le secteur pétrolier a retrouvé une certaine stabilité, qu’on constate dans les prix. De nouvelles fluctuations ne sont toutefois pas exclues au cours des prochaines semaines, en fonction des éventuels rebondissements du conflit en Ukraine.
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