Alors qu’ils avaient déjà touché un pic au début de ce mois d’octobre, les prix du mazout de chauffage en Belgique ont continué cette semaine à progresser de manière significative. Ce lundi, ils s’affichent respectivement à 0,7916 euro le litre si vous commandez au moins 2.000 litres et 0,8201 euro si votre livraison de mazout est moins importante.
Les prix du mazout de chauffage en Belgique à un pic
Les prix du mazout de chauffage en Belgique ont ainsi pris près de 6 % en une semaine. Une augmentation hebdomadaire aussi importante n’avait plus été enregistrée depuis la fin du mois de novembre 2016, lorsque le prix du mazout était passé de 0,5040 euro le litre à 0,5456 euro.
Si vous décidez de faire le plein de votre cuve aujourd’hui, vous paierez donc votre commande de mazout de 2.000 litres 82,60 euros de plus que lundi dernier. La différence est encore plus marquée par rapport à l’an dernier : vous débourserez 420 euros de plus ce lundi.
Les prix du mazout de chauffage en Belgique pas encore aux niveaux de 2013
Le prix du mazout retrouve également les plafonds qu’il avait atteints il y a plus de quatre ans, en août 2014. Si les prix du mazout de chauffage en Belgique sont donc actuellement élevés, ils ont déjà été plus importants en 2013 et au début de l’année 2014. À cette époque, le tarif du mazout évoluait au-delà de la barre des 80 centimes le litre.
Les tensions Etats-Unis / Iran font grimper les prix du mazout de chauffage en Belgique
Si les prix du mazout de chauffage en Belgique montent autant, c’est parce qu’ils suivent la direction prise par les cours pétroliers. La semaine dernière, le Brent de la mer du Nord a terminé à 83 dollars le baril et a dépassé en séance les 86 dollars pour la première fois depuis 2014. Il a ainsi pris plus de 1,5 % en sept jours.
Les prix du pétrole sont soutenus par l'entrée en vigueur prochaine des sanctions américaines contre l'Iran, le troisième producteur de l'OPEP. Le marché redoute que ces mesures pèsent sur l’offre mondiale d’or noir.
La hausse des cours pétroliers a toutefois été ralentie en fin de semaine après que l’Arabie saoudite et la Russie ont annoncé jeudi avoir passé un accord pour compenser partiellement cette diminution de la production iranienne. Il faudra néanmoins voir si cette déicsion sera suffisante pour freiner durablement l’augmentation des prix du pétrole, et donc du mazout de chauffage.
