Le temps passe et, avec lui, le prix du mazout de chauffage évolue. Alors que le mois de février commence, le tarif du gasoil évolue principalement à la hausse.
Quasiment 140 € de plus en un mois
Le prix du mazout de chauffage enregistre principalement une hausse depuis le début de l’année. En effet, au 1er janvier, le tarif au litre était de 0,8894 € et votre commande de 2.000 litres se chiffrait à 1.778,80 €.
Au fil des jours, le prix au litre n’a eu de cesse d’augmenter. Ainsi, le 5 janvier, vous déboursiez déjà 29,60 € de plus que le jour de l’An. Votre facture finale s’élevait alors à 1.808,40 € (0,9042 €/litre).
La hausse des prix s’est ensuite poursuivie. Par exemple, entre le 18 et le 27 janvier, votre commande de 2.000 litres passait de 1.851,20 € à 1.898,40 €. Durant cette période, le prix au litre a évolué de 0,914 € à 0,9332 €.
Si nous regardons l’évolution des prix entre le 5 janvier et le 5 février, une commande de mazout de chauffage vous coûte désormais 139,40 € de plus, le prix au litre étant passé de 0,9042 € à 0,9739 €. La dernière fois que le prix du mazout a atteint ce niveau était à la fin du mois de novembre 2023.
Quel prix du mazout pour les mois à venir?
Prévoir l’évolution du prix du mazout reste une tâche compliquée. Le pétrole, matière première pour la fabrication du gasoil de chauffage, est au cœur de nombreux enjeux et, actuellement, connait certains remous.
Il y a encore quelques semaines, une véritable crainte planait sur l’approvisionnement, en raison des tensions aux abords de la mer Rouge. À l’heure actuelle, la promesse d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza a permis de calmer la situation. Toutefois, l’annonce des États-Unis d’attaquer les groupes soutenus par l’Iran au Moyen-Orient ravive certaines appréhensions.
En parallèle, l’OPEP – organisation des pays exportateurs de pétrole – a annoncé maintenir la réduction de production du nombre de barils quotidien. Cette déclaration a entraîné une légère hausse des prix de l’or noir.
Au niveau mondial, la demande de pétrole est à la baisse, en raison de la diminution de l’activité manufacturière en Chine, premier pays importateur de pétrole.
Il ne s’agit là que d’une partie des indicateurs qui viennent influencer le cours du pétrole et, par conséquent, le prix officiel du mazout de chauffage.
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