Le mois de février touche à sa fin et il est temps de faire le point sur le cours du mazout de chauffage durant cette période. En effet, si le mois de janvier a été marqué par une lente hausse des prix, ces dernières semaines ont été plus agitées.
Le calme avant la tempête
Durant la première semaine du mois de février, le prix du mazout de chauffage a connu une certaine stabilité. Le 1er février, une commande de 2.000 litres vous coutait 1.937,40 € (0,9687 €). Les jours suivants, votre facture n’a pas évolué énormément. Le 5 février, le prix au litre était de 0,9739 €, soit une hausse de 10,40 € pour 2.000 litres.
Il fallait toutefois attendre le 6 février pour bénéficier du tarif le plus avantageux de ce mois de février. En effet, en quelques heures, vous pouviez économiser jusqu’à 86,80 €. Entre le lundi 5 et le mardi 6, le prix au litre a baissé de 0,9739 € à 0,9305 €. Votre commande de 2.000 litres évoluait ainsi de 1.947,80 € à 1.861 €. Cette situation illustre parfaitement les bénéfices que vous pouvez obtenir en suivant l’évolution des prix du mazout de chauffage.
Le prix du mazout au plus haut depuis quatre mois
Toutefois, les jours suivants ont été marqués par une hausse importante du prix du mazout. Le 10 février, le tarif du gasoil de chauffage repassait au-dessus de la barre de l’euro. Le 13 février, il atteignait un niveau quasiment similaire à celui du 8 novembre 2023. Un litre de mazout de chauffage était facturé 1,025 €, soit 7 centimes de plus par rapport au 6 février.
Le tarif du mazout le plus avantageux du mois
La bonne nouvelle est que la fin du mois est marquée par une légère, mais constante, diminution des prix. Même si le cours du mazout de chauffage n’est pas aussi bas que ce que nous avons pu connaître en ce début d’année 2024, le prix au litre est repassé sous la barre de l’euro et stagne autour de 0,9482 € ce 26 février. Votre commande de 2.000 litres vous coûte alors 1.869,40 €.
Le prix du baril de pétrole à la baisse
Le prix du mazout de chauffage dépend majoritairement du cours du baril de pétrole. Or, ces dernières semaines, le cours de l’or noir diminue. Cette situation s’explique par les taux d’intérêts américains plus élevés que prévu. Les États-Unis sont toujours dans une situation d’inflation supérieure aux prévisions de la Banque Fédérale américaine, la Fed, qui n’envisage donc pas de diminuer les taux d’intérêt. Or, une telle conjoncture pèse sur l’économie nationale et ralentit l’activité. Dans ce cas, la demande de pétrole diminue.
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