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Le prix du mazout de chauffage à la baisse au 1er trimestre

28 mars 2023
Durant le premier trimestre, le tarif du gasoil de chauffage a généralement diminué. Retour sur cette évolution du prix du mazout de chauffage.
Le prix du mazout de chauffage à la baisse au 1er trimestre

Le premier trimestre de l’année 2023 touche déjà à sa fin. Il y a un an, cette période marquait le début de l’invasion russe en Ukraine. Les prix du mazout de chauffage ont alors atteint des niveaux totalement inédits. Cette année, la tendance s’est inversée, avec des prix qui sont très clairement à la baisse. Durant les trois derniers mois, le tarif du litre de mazout est globalement resté sous le seuil de l’euro.

Tendance à la hausse pour le prix du mazout en janvier

Le début d’année a commencé avec un premier passage sous la barre de l’euro pour le prix du litre de mazout de chauffage. En effet, le 1er janvier, vous déboursiez 1,0581 €/litre de mazout pour une commande de 2.000 litres. Quelques jours plus tard, le 6 janvier, pour la première fois de l’année, le prix du mazout de chauffage repassait sous la barre de l’euro (0,9881 €/litre). En quelques jours, votre facture pour une commande de 2.000 litres passait donc de 2.116,20 € à 1.972,20 €, vous faisant ainsi économiser 144 €. Toutefois, cette baisse n’aura pas duré étant donné que le lendemain, le 7 janvier, il fallait débourser 1,0023 € par litre commandé.

Les jours suivants ont suivi cette même tendance. Au cours de cette période, le prix du mazout de chauffage a même atteint 1,1193 €/litre. Il faut remonter au début du mois de décembre 2022 pour retrouver ce même niveau de prix.

Le même prix pour votre mazout qu’il y a un an

À l’inverse du mois de janvier, au mois de février, le prix au litre du mazout de chauffage a chuté pour atteindre un niveau que l’on n’avait plus connu depuis exactement un an. En effet, le 8 février 2023, pour un litre de mazout de chauffage, vous déboursiez 0,893 €. Un an auparavant, le 8 février 2022, le litre de combustible vous était facturé 0,8922 €.

Les jours suivants, les tarifs sont légèrement repartis à la hausse. Dès le 10 février, vous déboursiez déjà 8 centimes de plus par litre de mazout, son prix se chiffrant à 0,973 €. Le 8 février, en commandant 2.000 litres de gasoil de chauffage, votre facture vous coûtait donc 1.786 €. Deux jours plus tard, vous dépensiez 1.946 €, soit 160 € de plus.

Un mois de mars en dents de scie

Le mois de mars a été le plus agité durant ce trimestre. En effet, le mois a commencé avec une hausse du prix du mazout. Bien qu’elle n’ait pas été la plus importante que nous ayons pu constater au cours des mois écoulés, le litre a, de nouveau, frôlé l’euro. Cette augmentation s’est toutefois arrêtée à 0,99 €/litre le 7 mars dernier. Dès le lendemain, le prix du mazout repartait à la baisse, allant même jusqu’à atteindre 0,8784 €/litre le 17 mars. En pratique, votre facture pour une commande de 2.000 litres passait de 1.980 € à 1.756,80 € en l’espace de dix jours, soit 225,20 € d’économie. Cela souligne, une nouvelle fois, l’importance de suivre l’évolution du prix du mazout de chauffage. En fin de trimestre, nous avons pu constater des variations de prix tant à la hausse qu’à la baisse.

Pourquoi le prix du mazout de chauffage varie-t-il autant?

Nous vous conseillons régulièrement de suivre l’évolution du prix du mazout de chauffage.

En Belgique, un prix officiel est fixé quotidiennement par le SPF Économie. Ce principe de fixation des prix vise à garantir une certaine stabilité des tarifs et à garantir l’approvisionnement du pays à tout moment. L’élément principal influençant ce tarif officiel est le prix du baril de pétrole. En effet, l’or noir étant la matière première servant à produire le mazout de chauffage, ce dernier en est directement tributaire.

Toutefois, le baril de pétrole est lui-même influencé par de nombreux facteurs dont l’offre et la demande mondiales. Nous avons d’ailleurs pu le constater l’année dernière, lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En effet, ce dernier pays est l’un des plus importants producteurs de pétrole au monde. La guerre a donc fait craindre une réduction conséquente de l’offre mondiale, entraînant les cours à la hausse, jusqu’à atteindre des niveaux totalement inédits.

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