Depuis l’entrée en vigueur, en juillet dernier, du nouveau contrat-programme qui détermine comment le prix du mazout est fixé en Belgique, le prix du mazout au litre connaît des fluctuations journalières. Ces variations plus fréquentes ont pour but de coller au mieux à la réalité du marché et d’éviter de trop grands écarts de prix pour le consommateur.
Un prix du mazout au litre aujourd’hui plus haut qu’il y a quinze jours
Ces deux dernières semaines, le prix du mazout a ainsi enregistré plusieurs variations. De 0,6441 euro le litre, il est tombé à 0,6296 euro le 30 janvier, avant de remonter jusqu’à 0,6538 euro. Depuis, il a alterné légères hausses et baisses pour atteindre aujourd’hui 0,6498 euro, pour toute commande de mazout supérieure ou égale à 2.000 litres. Le prix du mazout au litre pour une livraison de quantité inférieure est quant à lui de 0,6782 euro.
Augmentation du prix du mazout au litre depuis le début de l’année 2019
En ce début de mois de février, le prix du mazout au litre a atteint son plus haut niveau de l’année en dépassant, certains jours, la barre des 65 centimes. Il n’avait plus évolué à ce prix depuis le 11 décembre dernier. En passant de 0,5703 à 0,6782 euro, il a ainsi pris près de 14 % depuis le 1er janvier.
Les conséquences sur la facture restent toutefois limitées. Vous paierez en effet aujourd’hui une dizaine d’euros de plus qu’il y a quinze jours pour une livraison de mazout de 2.000 litres. Par contre, par rapport à l’année dernière, la différence est plus marquée : vous débourserez ce lundi 63,20 euros de plus que voici un an.
Un prix du mazout au litre qui suit les prix pétroliers
Si le prix du mazout au litre augmente, c’est parce qu’il suit le chemin tracé par les cours pétroliers. Et ceux-ci sont en légère hausse depuis le début de l’année 2019. Ces derniers jours, les prix ont été soutenus par :
- les sanctions sur les exportations prises par les États-Unis à l’encontre du Venezuela ;
- une moindre augmentation des stocks de pétrole américains que prévu ;
- la réduction de la production de pétrole mise en place par l’OPEP et ses pays partenaires.
Néanmoins, les investisseurs restent prudents. Ils craignent un ralentissement de l’économie mondiale, ce qui limite la hausse des prix pétroliers et empêche le tarif du gasoil de chauffage d’exploser.
À découvrir aussi :
La météo influence-t-elle les prix du mazout ?
Le mazout est-il plus cher que les autres énergies de chauffage ?