Régulièrement, Mazoutonline vous propose une analyse du prix du jour du mazout, afin de vous permettre de garder un œil sur l’évolution du marché et de vous aider à commander votre mazout au meilleur moment.
Le prix du jour du mazout plus avantageux que l’an dernier
Le prix du jour du mazout est fixé à 0,5507 euro le litre si vous commandez au moins 2.000 litres de combustible, et 0,5804 euro le litre si vous achetez une plus petite quantité.
Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, le tarif du gasoil de chauffage a donc très légèrement évolué à la hausse. La différence, sur une livraison de mazout de 2.000 litres, n’est toutefois que de 1,60 euro.
En revanche, si l’on compare le prix du jour du mazout avec celui en vigueur il y a deux semaines, vous économiserez 147,20 euros sur un achat de 2.000 litres. Par rapport à l’an passé, le gain est encore plus intéressant : vous déboursez aujourd’hui 285,40 euros de moins.
Prix du jour du mazout : un niveau particulièrement bas
La semaine dernière, le prix du mazout a en effet évolué à un niveau particulièrement bas, sous les 55 centimes le litre. Un tel plancher n’avait plus été atteint depuis le début du mois de septembre 2017, soit plus de deux ans et demi.
Alors qu’il évoluait autour des 70 centimes le litre en début d’année, le prix du mazout a, depuis, chuté de plus de 20 %. Le 3 mars, le tarif du gasoil de chauffage a ainsi touché un creux à 0,5461 euro le litre, soit le prix du jour du mazout le plus bas depuis le début de cette année.
Une évolution du prix du jour du mazout qui dépend des cours pétroliers
Cette évolution à la baisse du prix du jour du mazout est étroitement liée à la chute que connaissent les cours pétroliers depuis plusieurs semaines. La propagation du coronavirus, partout dans le monde, provoque un ralentissement économique et affecte grandement la demande en pétrole.
Cette situation s’est encore aggravée ce vendredi 6 mars lors de la réunion de l’OPEP+. Rassemblés à Vienne pour discuter d’un éventuel prolongement de leur accord de limitation de la production au-delà du 31 mars 2020, les membres ne se sont finalement pas accordés.
La Russie, deuxième plus important pays producteur mondial de pétrole, s’est en effet opposée à une nouvelle réduction de la production. L’Arabie saoudite, plus grand exportateur de pétrole au monde, n’a pas tardé à riposter, en lançant une véritable guerre des prix à destination des marchés étrangers, et ce afin d’inciter les acheteurs à se tourner vers du pétrole saoudien plutôt que du brut provenant d’autres fournisseurs. De tels rabais sur les prix de vente officiels n’avaient pas été enregistrés depuis 20 ans. Riyad a aussi laissé entendre qu’elle pourrait augmenter sa production.
Résultat : les cours des deux références mondiales de pétrole brut se sont effondrés de plus de 30 % en Asie ce lundi matin, une situation que les marchés n’avaient plus connue depuis 1990 et la guerre du Golfe.
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