Depuis le début de cette année 2020, on peut dire que le prix d’un achat de mazout en Belgique a oscillé de manière importante. Revenons sur cette évolution et sur la situation actuelle.
Chute, remontée puis stabilisation pour le prix d’un achat de mazout
Durant les quatre premiers mois de l’année, le tarif du gasoil de chauffage a connu une chute vertigineuse. Parti de presque 70 centimes le litre le 1er janvier, le prix du fioul était en effet tombé à 0,3108 euro le litre à la fin du mois d’avril.
Début mai, le déconfinement dans de nombreux pays aidant, il avait repris le chemin de la croissance. Mais l’évolution à la hausse semble désormais se tasser : depuis un mois, le prix du gasoil de chauffage se stabilise entre 45 et 46 centimes le litre.
Autour de 900 euros pour un achat de mazout de 2.000 litres
Au cours de ce mois de juillet, le prix d’un achat de mazout a augmenté durant les neuf premiers jours, avant de redescendre, puis de stagner jusqu’au 22 juillet. Le prix du fioul a ensuite connu un petit sursaut, grimpant jusqu’à 0,4742 euro le litre le 23 du mois, avant de légèrement retomber.
Ce 28 juillet, le prix d’un achat de mazout de 2.000 litres est ainsi fixé à 920,60 euros (0,4603 euro/litre). À titre de comparaison, une même commande de mazout se payait 893,40 euros en début de mois et 924,40 euros en milieu de mois.
Le prix d’un achat de mazout toujours attractif
S’il se stabilise, le prix d’un achat de mazout est encore loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant-crise sanitaire. En début d’année, une livraison de mazout de 2.000 litres se payait en effet près de 1.400 euros, soit plus de 50 % plus cher qu’aujourd’hui. Au regard de son évolution au cours de ces trois dernières années, le prix du fioul reste également particulièrement avantageux aujourd’hui.
Incertitude quant à l’évolution du prix du mazout
Il est difficile de prédire comment le prix d’un achat de mazout va évoluer, s’il va se maintenir à son niveau actuel, diminuer ou augmenter. Le marché, et surtout la demande mondiale en pétrole, sont en effet plus incertains que jamais.
Si les nouvelles contaminations au Covid-19 continuent d’augmenter, si des mesures de confinement ou de restrictions doivent être redéployées, il est fort probable que les cours pétroliers soient à nouveau plombés. Il faudra du temps avant que le baril de pétrole dépasse à nouveau les 60 dollars...
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