Ce lundi, le prix du mazout est fixé à 0,7625 euro le litre, si vous commandez au moins 2.000 litres de mazout. La semaine dernière, le tarif pour une même quantité était de 0,7614 euro le litre. Entre-temps, le prix du gasoil de chauffage était monté à 0,7715 euro le litre ce 30 octobre.
Une évolution du prix du mazout très modérée
Par rapport à la semaine dernière, l’évolution du prix du mazout se caractérise donc par une très légère hausse. Si vous décidez d’acheter du mazout aujourd’hui, vous paierez en effet 2,20 euros de plus sur votre plein de 2.000 litres, autrement dit une goutte d’eau.
En comparaison du mois dernier, l’économie est bien plus intéressante. En commandant votre mazout aujourd’hui, vous gagnerez près de 50 euros sur votre livraison de 2.000 litres.
Période d’accalmie pour le prix du mazout
Après une évolution du prix du mazout marquée par une forte augmentation au cours de la période s’étalant du début du mois d’août au milieu du mois d’octobre, celle-ci semble désormais se calmer.
Pour rappel, le tarif du gasoil de chauffage était passé en deux mois et demi d’environ 70 centimes le litre pour une livraison de mazout d’au moins 2.000 litres à près de 80 centimes, soit une différence de quelque 200 euros pour un plein d’une telle quantité. Depuis le 12 octobre toutefois, le prix du mazout apparaît plutôt sur une pente descendante.
L’évolution du prix du mazout impactée par celle du pétrole
Cette évolution du prix du mazout est influencée par les cours pétroliers. Depuis le mois dernier, ceux-ci sont en baisse. Alors que le Brent de la mer du Nord, qui sert de référence pour le prix du gasoil de chauffage en Belgique, avait atteint 86,74 dollars début octobre, il est désormais redescendu sous les 72 dollars. Cette diminution importante a un impact direct sur les prix du mazout pratiqués en Belgique et dans le reste de l’Europe.
Les cours de l’or noir sont touchés par l’abondance de l’offre mondiale. Les stocks de brut aux Etats-Unis ont en effet augmenté pour la sixième semaine consécutive. L’OPEP a également atteint un niveau de production inégalé depuis 2016, l’augmentation des extractions en Lybie et aux Emirats Arabes Unis semblant avoir compensé largement la diminution des exportations iraniennes suite aux sanctions américaines. La Russie a elle aussi accru ses pompages. A ces craintes s’ajoutent celles liées aux signes de ralentissement de l'économie en Chine, important consommateur de pétrole. Il faudra rester attentif pour voir si cette hausse de l’offre de brut se maintient dans la durée.