Le prix du mazout de chauffage connaît une baisse continue depuis le début de ce mois de juillet. Cela s’explique tout simplement par le faible niveau actuel de la demande de pétrole sur les marchés mondiaux, alors que l’offre se maintient à un bon niveau. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour tous ceux qui doivent bientôt passer une nouvelle commande de mazout.
Un déséquilibre entre l’offre et la demande
On vous le répète souvent, mais le prix d’une commande de mazout de chauffage évolue de jour en jour, en fonction de nombreux facteurs sur lesquels nous n’avons souvent pas de prise.
Les tensions géopolitiques dans différents coins de la planète, la santé économique des grandes puissances mondiales ainsi que le niveau de l’offre et de la demande de pétrole sur les marchés font partie de ces éléments qui influencent grandement le prix du mazout.
En ce mois de juillet, alors que les États-Unis sont toujours confrontés à un phénomène d’inflation, qui freine la demande de pétrole, la Chine montre, elle aussi, des difficultés économiques.
L’économie chinoise impacte votre commande de mazout
La Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, à une consommation intérieure toujours fébrile et à un taux de chômage élevé chez les jeunes. Et un an et demi après la levée des restrictions sanitaires qui pénalisaient l'activité, la reprise post-Covid tant espérée a été brève et moins robuste qu'escompté.
Faute d’une relance en Chine et avec un ralentissement marqué de l’économie américaine, les stocks de pétrole ne diminuent pas comme prévu. Conséquence directe, les prix du pétrole ont baissé pour la troisième fois ce mardi 23 juillet.
Pas de hausse significative attendue
Selon les experts, les stocks de pétrole devraient s'équilibrer d'ici le quatrième trimestre et atteindre un excédent l'année prochaine, ce qui entraînerait une baisse des prix du Brent dans la fourchette moyenne à haute de 70 dollars le baril, à un niveau inférieur à celui que l’on connaît actuellement.
Alors que les principaux pays producteurs de pétrole limitent pour l’instant leurs livraisons, leur production devrait augmenter d’environ 2,5 millions de barils par jour (bpj) en 2025, ce qui serait bien supérieur à la croissance de la demande.
Des tensions géopolitiques au second plan
Cette semaine, les traders ont principalement ignoré la décision du Président américain Joe Biden d'annuler sa candidature à la réélection et de soutenir la vice-présidente Kamala Harris. De la même manière, les tensions géopolitiques en Israël et en Ukraine n’ont pas eu d’effet sur le prix du pétrole au cours de ces dernières semaines.
À moins d’une catastrophe inattendue, c’est donc l’évolution de la situation économique en Chine et aux États-Unis qui va influencer le prix du pétrole et celui de votre commande de mazout.
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